- térébration
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• 1540; lat. terebratio♦ Méd. Perforation chirurgicale ou spontanée.⇒TÉRÉBRATION, subst. fém.A. — CHIR., MÉD., peu us. Perforation avec une tarière. La térébration du crâne dans l'opération du trépan (Ac. 1878, 1935).B. — TECHNOL. Perforation du tronc d'un arbre pour en tirer la gomme, la résine. (Dict. XIXe et XXe s.).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1540 [éd.] méd. « action de percer le crâne avec un trépan » (TOLET, Chirurg., p. 304 ds GDF. Compl.); 1677 technol. « action de percer avec une tarière » (DANET, Racines latines ds Trév. 1752); en partic. 1732 « action de percer avec une tarière l'écorce de certains arbres afin d'en retirer la sève utilisée dans le commerce » (LIGER, La Nlle maison rustique, 3e éd., Paris, t. 2, p. 557). Empr. au lat. d'époque impériale terebratio « percement, action de percer », formé sur terebratum, supin de terebrarer, v. térébrer.
térébration [teʀebʀɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1540; lat. terebratio, de terebratum, supin de terebrare « percer avec la tarière » (terebra).❖1 Chir., méd. Perforation. || « La térébration du crâne dans l'opération du trépan » (Académie). || Térébration d'un organe due à un ulcère. — Par métaphore :0 Les mouvements de contrôle mental sont suspendus. Si l'idée est funeste, cet effet de paralysie s'accompagne d'une térébration douloureuse; et c'est en vous vrillant la chair que l'idée se fixe.J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. II, II, p. 19.2 Techn. Perforation (du tronc d'un arbre) pour en tirer la résine ou la gomme.
Encyclopédie Universelle. 2012.